Comment choisir son vélo pour une randonnée cycliste ?

Comment choisir son vélo pour une randonnée cycliste ?

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Faire une randonnée à vélo et profiter de la liberté qu’un tel voyage procure, on en rêve tous et on est tous emballé à l’idée d’en faire. Attention toutefois, il ne s’agit pas d’enfourcher sa bicyclette et de partir les mains vides à l’aventure, mais tout grand randonneur doit préparer le voyage méticuleusement.

Comment préparer la randonnée ?

Avant de partir, vous devez programmer votre voyage et déterminer votre itinéraire. Combien de jours allez-vous partir et quelle distance souhaitez-vous parcourir, car une randonnée à vélo peut se faire aussi bien en quelques heures que durant toute une année.

En fonction de ces critères, vous saurez alors ce que vous devez mettre dans vos sacoches de randonnées. On cite bien sûr les vêtements et effets personnels, les tentes, les sacs de couchage, les gourdes, … et les chaussures. Bien évidemment, vous n’allez pas chausser vos escarpins ou vos mocassins pour une randonnée cycliste. Il convient donc de prêter une attention particulière à tous les détails du voyage pour que tout se passe sans problème.

Un autre élément majeur auquel vous devez prêter une grande attention concerne le vélo de randonnée. En effet, vous ne pouvez pas emmener une bicyclette bon marché pour une randonnée sur une piste accidentée. Il faut tenir compte de tous les critères du voyage et bien choisir le vélo

Comment choisir son vélo de randonnée ?

Un vélo de randonnée se doit d’être robuste, fiable et performant. On en trouve beaucoup sur le marché et leur qualité ne se reflète pas forcément dans leur prix. Il faut bien tout vérifier et connaître toutes les pièces qui le composent pour pouvoir le réparer facilement en cas de panne.

Lire aussi – Quels sont les différents types de vélo ?

Pour choisir son vélo de randonnée, il faut donc se baser sur différents critères qui sont :

Le budget

Le budget est le premier critère déterminant la qualité du vélo. Pour y aller directement : évitez tous les modèles bons marchés, car dans leur grande majorité, le constructeur n’aura fait que de grappiller ici et là pour que tout tienne en place. Bien entendu, qui dit grappillage dit mauvaise qualité et votre vélo pourra vous lâcher à tout moment sur un tournant, une montée, une descente, … Le mieux est donc d’investir dans un vélo assez cher, mais attention, très cher ne signifie pas forcément incassable. Pour les modèles chers, voire tous les modèles, il faut vérifier l’état de chaque pièce dont les plus importantes sont le cadre, les roues et la transmission.
Pour en revenir au prix, un vélo de randonnée coûte entre 400 à 4 000 euros donc il faut bien voir. Même si 4 000 euros c’est beaucoup, il faut penser sur le long terme et le considérer comme un réel investissement que vous amortirez sur plusieurs années.

Le cadre du vélo de randonnée

– Cadre rigide :
Le cadre d’un bon vélo de randonnée doit être rigide, car il doit supporter les bagages et le cycliste. Il doit offrir une excellente stabilité et une bonne sécurité. Dans ce cas de figure, le poids du vélo n’est pas important tant que le vélo reste stable.
– Rigidité en torsion :
Le cadre d’un vélo de randonnée doit avoir une bonne rigidité en torsion pour éviter que le vélo ne se déforme. Il faut savoir que si la bicyclette répond à ce critère, cela signifie que les roues avant et arrière restent bien en ligne malgré les charges transportées. Ce type de vélo est également plus fiable. Dans le cas contraire, c’est-à-dire avec un vélo à cadre mou, il sera très sensible une fois lancé à grande vitesse et peut rapidement devenir incontrôlable.
– Rigidité du boîtier de pédalier :
Si le vélo répond à ce critère, vous aurez un bon rendement et vous avancerez avec plus de facilité durant le pédalage.
– La durabilité :
Un bon vélo de randonnée c’est celui qui est bien conçu dés le départ. Pour vérifier cela, il faut voir au niveau des zones où se rejoignent les contraintes, car c’est souvent là que les fissures apparaissent.
– Le rapport rigidité/confort :
Contrairement aux idées reçues, le confort que procure un vélo de randonnée provient de la selle, du guidon, des pneus, de la tige de selle, des bases et de la fourche. Autrement dit, il est conditionné par le mouvement vertical et non pas latéral comme on pourrait le croire. La technologie, la posture et la géométrie du cadre peuvent également y jouer un rôle.
– Le matériau de fabrication :
Les vélos de randonnées actuellement présents sur le marché peuvent être fabriqués en différents matériaux. Les plus courants sont l’acier et l’aluminium, mais il est possible de trouver des vélos en carbone et en titane. Malheureusement, si le titane est cher et rare, le carbone, lui est assez fragile. Le mieux est donc de se contenter de l’acier et de l’aluminium.

Concernant les vélos en acier, ils ont une bonne résistance à la traction et sont très robustes même soumis à des forces élevées. L’acier est également un matériau élastique donc s’il subit un choc, il ne va pas immédiatement se briser, mais va d’abord se déchirer petit à petit. Même quand il aura lâché totalement, vous pourrez toujours refaire faire la soudure du cadre si vous connaissez un artisan cadreur. Il est le seul capable de mener ce travail à bien. Les seuls inconvénients avec le cadre en acier c’est que le matériau ne résiste pas à la corrosion. Vous devez donc faire attention à ce que la peinture reste en place sinon, bonjour la corrosion.
Pour ce qui est de l’aluminium, il supporte bien les chocs et offre un bon rapport poids/résistance/rigidité et prix. Il ne rouille pas et est, en plus, plus léger que l’acier. Il représente alors le matériau de fabrication idéal pour un vélo de randonnée.

Les roues

Les roues de votre vélo de randonnée doivent évidemment être robustes et rayonnées avec 32 à 40 rayons. Leur force de tension doit également être la plus régulière possible. Le grand dilemme concerne toujours leur taille. Faut-il choisir un 26 ou un 28 pouces ? La majorité des cyclistes professionnels se penchent sur le 26 pouces pour les raisons suivantes :
– Avoir des pneus plus larges qui sont idéals pour un long voyage
– Etre moins fatigué, car les pneus larges donnent plus d’amortis
– Un matériel mieux préservé
– Une plus grande stabilité sur une piste accidentée : la stabilité est à la fois favorisée par les pneus larges et par le centre de gravité qui se situe plus bas
– Disposer de roues plus solides, car lorsque les rayons sont courts, les roues subissent moins de déformation
Quoi qu’il en soit, les roues de 28 pouces ne sont pas totalement à proscrire, mais c’est comme vous voulez.

La transmission

Le bon secret pour faire durer sa transmission est de bien la traiter. En effet, qu’elle soit bas de gamme ou haut de gamme, tant que vous griasser et huiler la chaine, elle aura une grande longévité.
Vous avez ensuite le choix entre les transmissions conventionnelles et le moyeu à vitesse. Ce dernier est indestructible et s’entretient facilement, mais il faut y mettre le prix.

Les freins

Puisque vous partez en randonnée qui peut être courte ou longue, il vaut mieux s’équiper de frein fiable sur jante. Vous aurez alors le choix entre :
– Les freins patins sur jante : ce sont de loin les meilleurs freins qu’il faut lorsqu’on s’apprête à faire un long voyage. Ils ne craignent pas l’humidité et la saleté. Le freinage est très précis même sous des trombes de pluie. Leurs plaquettes durent longtemps et en cas d’usure, elles peuvent être remplacées rapidement.
– Les freins à tambour que l’on appelle également Rollerbrakers : ils sont à déconseiller, car ils ne supportent pas la chaleur qui s’accumule surtout lors des descentes. Les rayons seront également grandement exposés parce qu’ils doivent supporter et les forces de freinage et le poids.
– Les freins à disque : ces freins résistent bien la chaleur par contre, sont déconseillés en cas d’augmentation de charge sur les rayons et à plus forte raison, si ce sont des freins bas de gamme.

La suspension

Lorsque vous devez choisir un vélo de randonnée, vous aurez le choix entre un modèle avec ou sans suspension. Ce qu’il faut savoir c’est qu’un modèle doté d’une suspension sera plus lourd, plus onéreux en termes d’entretien, les chocs ne seront pas totalement absorbés. En effet, en cas de choc, les petites vibrations demeurent, mais vous pouvez les amortir avec une bonne selle, des poignées ergonomiques, des pneus plus ronds et plus épais, … La décision est donc un choix entre confort et poids.

La posture

Avant de choisir un modèle précis, il est conseillé de l’essayer pour savoir s’il sied à votre posture de conduite. Aussi bizarre que cela puisse vous paraître, la posture détermine le confort d’un vélo et donc il convient d’adopter la bonne.
Il est vrai que chaque cycliste a sa propre posture, mais pour avoir plus de plaisir à rouler, il est important que le cadre et l’assise du vélo correspondent à votre taille.
Il faut savoir qu’une posture droite est, certes, confortable, mais ne convient pas pour l’ascension d’une côte. Le mieux est donc d’opter pour une posture plus sur l’avant grâce à laquelle votre poids sera mieux réparti et vos forces seront mieux gérées. Si avec cette position vous utilisez un guidon plus large, vous vous porterez encore mieux.

La selle et le guidon

Lorsque vous aurez trouvé votre posture, vous aurez plus de facilité à choisir votre selle et votre guidon. Ainsi, avec une posture plus sportive, c’est-à-dire à un angle de 15°, vous aurez besoin d’une selle plus étroite, tandis que si vous adoptez la position verticale, à 60°, une selle plus large sera la plus adaptée.

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