Fabriquer son vélo électrique : est-ce possible ?

Fabriquer son vélo électrique : est-ce possible ?

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Le vélo électrique  fait désormais partie de notre paysage quotidien que ce soit en ville ou en périphéries. Rien qu’en 2014, un peu plus de 77 500 unités ont été vendues en France, mais tout le monde n’a malheureusement pas les possibilités de s’en offrir un. Que faire alors si on souhaite quand même disposer d’une batterie sur son vélo sans devoir acheter un VAE ?

Quelques contraintes pour l’achat du VAE

Pouvant rouler plus vite que la voiture ou le bus en ville et moins fatigable que le vélo mécanique, le vélo à assistance électrique a tout pour plaire. Il demeure néanmoins quelques freins à son achat tels que :

  • son prix : il est plus cher qu’un vélo mécanique puisque le prix moyen avoisine les 1 900 €
  • son poids : si on l’habitude d’un vélo léger, on aura du mal à s’adapter au VAE dont le poids varie entre 20 à 30 kg
  • l’autonomie de la batterie : c’est justement parce qu’on peut aller plus loin avec qu’on a conçu le VAE, mais sachez que la batterie n’est pas éternelle puisque son autonomie est limitée entre 50 à 200 km. Les recharges successives finiront pourtant à l’abîmer et dans ce cas-là, il faudra acheter une nouvelle batterie

Ces contraintes, les « tricheurs » ont toutefois trouvé les moyens pour les éviter et voici les astuces les plus utilisées.

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Un moteur électrique super discret

C’est une méthode très ancienne, mais efficace pour avoir un coup de pouce sur un vélo mécanique. Pour cela, il suffit d’insérer un petit moteur dans le cadre du vélo. Pour cacher le subterfuge, ce dernier n’occupe que très peu de place et son poids ne dépasse pas les 2 kg. Il est très silencieux puisqu’il ne faut évidemment pas éveiller les soupçons et pour en disposer. L’assistance dure entre 30 minutes à deux heures et lorsque vous en ressentez le besoin, il suffit de l’activer depuis une application de votre smartphone.

VAE

La roue électromagnétique

Il ne s’agit pas de moteur électrique, mais plutôt de fils électriques situés dans les roues. Ils sont donc invisibles de l’extérieur et pourtant, peuvent vraiment aider dans les moments de grosse fatigue ou pour fournir un dernier effort. Pour fonctionner, ce système fait appel au principe des voitures miniatures. En effet, lorsque les roues se frottent au sol durant les descentes et les circuits à plat, les fils stockent l’énergie issue du frottement. Pour cela, il faudra toutefois appuyer sur un bouton situé au niveau du guidon et vous ferez le plein d’énergies. Ainsi, lorsque vous sentirez que vos jambes refusent de pédaler plus ou que vous n’avez plus assez de force pour atteindre la ligne d’arrivée, l’énergie emmagasinée sera votre salut. C’est une astuce très discrète et performante, mais qui coûte quand même assez cher.

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Des kits d’assistance à installer chez soi

Oui, tricher peut vous coûter très cher, mais pas forcément si vous optez pour les kits d’assistance que l’on retrouve de nos jours sur le marché. Il vous suffit donc d’en acheter pour environ 1 000  € et de bidouiller votre vélo à la maison. Ces kits comprennent un moteur, une batterie et des capteurs. Le premier est à installer au niveau d’une roue, le second vous aidera à gérer l’autonomie qui est toutefois assez faible alors que le kit pèse dans les 5 kg et le troisième vous sert à doser l’assistance selon votre pédalage. Pour utiliser à bon escient ce système et pour ne pas attirer l’attention, il faut respecter deux règles :

  • ne pas dépasser les 25 km/h tel qu’imposé par la réglementation européenne en ce qui concerne les VAE
  • ne pas se faire assister à 100 %
1 Comment
  1. Je voudrais bien avoir un partenaire pour fabriquer ces vélos en Algérie…

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