Chirurgie esthétique : à quel âge se lancer ?

La chirurgie esthétique séduit aujourd’hui de plus en plus de personnes et même des mineurs. Ces derniers sont effectivement nombreux à vouloir passer sous le bistouri à cause d’un défaut engendrant parfois un profond complexe. Mais à quel âge est-on censé recourir à la chirurgie plastique ?

L’âge minimal à respecter

Pour recourir à la chirurgie esthétique, le patient doit faire preuve d’une certaine maturité psychologique. On pense souvent que seules les personnes majeures l’ont atteint, mais ce n’est pas systématique. En effet, de jeunes enfants peuvent déjà l’avoir tout comme des adultes peuvent ne pas l’avoir encore acquis.

Définir un âge minimal ne serait donc pas correct vu que la maturité psychologique peut se révéler assez tôt chez les enfants. C’est notamment le cas de ces jeunes patients de 7-8 ans qui ont déjà subi une otoplastie.

A chaque type de chirurgie, un âge minimal

A part la maturité psychologique, les plus jeunes doivent également attendre que la partie qu’ils souhaitent opérer ait terminé son développement.

Dans le cas de l’otoplastie par exemple, les oreilles finissent leur croissance assez tôt d’où la possibilité d’intervenir dès l’âge de 7 ans. A l’inverse, les seins ne terminent leur croissance qu’après l’adolescence d’où l’intérêt de patienter vers l’âge de 16 ans pour demander une augmentation mammaire.

Une autorisation parentale est requise pour les mineurs

Quel que soit le type de chirurgie en vue, un mineur doit toujours avoir l’autorisation de ses parents avant de solliciter une intervention. Cacher un projet de rhinoplastie ou de liposuccion à ses parents est donc absurde étant donné qu’aucun chirurgien n’acceptera de vous opérer sans l’autorisation de vos parents.

De ce fait, au lieu de vouloir leur cacher votre volonté de vous faire opérer, mieux vaut leur en parler librement pour qu’ensuite, vous puissiez aller ensemble consulter un chirurgien. Il faut savoir que ce dernier essaiera toujours de comprendre vos réelles motivations avant d’intervenir, car dans certains cas, une consultation auprès d’un psychologue suffit pour chasser le complexe.

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Comprendre l’intervention et comprendre les raisons

Quand un mineur exprime son souhait de se faire opérer, il est important de l’écouter et de lui demander les raisons. En effet, la raison peut cacher un profond complexe ou un mal-être qu’il est conseillé de traiter assez vite pour lui éviter de déprimer ou de s’isoler du monde extérieur. Une fois qu’il se sera expliqué avec les parents, ces derniers doivent l’emmener consulter un chirurgien, d’un côté pour exposer le projet et d’un autre pour savoir si l’intervention est possible.

Le chirurgien aura pour rôle d’examiner le jeune patient, de comprendre les raisons qui le poussent à demander une intervention aussi tôt et de lui expliquer en détail, le déroulement et les éventuelles complications de l’opération.

S’il juge que le complexe est plus profond que ce qu’il considère comme un défaut, il l’orientera vers un psychologue. Dans le cas contraire, il se chargera de l’intervention si elle est faisable.

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