Acheter son premier vélo électrique, les points à regarder

Le marché des vélos à assistance électrique a connu une croissance régulière au cours des dernières années. Le nombre de fabricants a augmenté et leur gamme s’est diversifiée. Vélos de ville, vélos de randonnée électriques, vélos cargo à assistance électrique, et même des modèles plus sportifs comme les VTT électriques et les vélos de route électriques. Il n’est donc pas toujours facile de choisir parmi les nombreux modèles de vélos à assistance électrique.

Pourquoi acheter un vélo à assistance électrique ?

Un vélo à assistance électrique (VAE), ou « vélo électrique », reste un vélo : il faut pédaler pour recevoir l’assistance du moteur alimenté par la batterie. Si vous arrêtez de pédaler, l’assistance s’arrête à 25 km/h. Cependant, les possibilités sont beaucoup plus nombreuses qu’avec un vélo classique. Voici une liste (non exhaustive) des avantages des vélos à assistance électrique

Vous pouvez parcourir de longues distances sans vous fatiguer. Vous pouvez vous rendre au travail sans transpirer. Il ne souffre pas des collines et du vent. Il est possible de transporter un enfant à l’arrière du vélo ou plusieurs enfants sur un vélo cargo.

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Le vélo de sport (VTT et vélo de route) peut franchir les côtes sans difficulté

Enfin, les vélos à assistance électrique sont idéaux pour permettre aux personnes ayant des problèmes de santé de reprendre ou de continuer à faire de l’exercice. Que vous souffriez de diabète, d’une maladie cardiaque, d’un cancer ou d’une maladie articulaire, un vélo électrique vous permet de faire de l’exercice en douceur au niveau cardiorespiratoire et musculaire, sans solliciter vos articulations. Cela peut être un avantage certain si vous savez que cette activité est importante d’un point de vue thérapeutique.

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Quels sont les critères à prendre en compte avant d’acheter un vélo électrique ?

Un vélo est plus qu’un simple cadre et deux roues. Chaque partie du vélo a un rôle spécifique à jouer. Et s’il est possible d’améliorer son vélo au fur et à mesure de son utilisation, il est préférable de bien choisir son kit d’origine.

Les principaux composants sont le cadre, la fourche/le guidon, le pédalier, les roues/pneus et bien sûr les freins. Pour les vélos électriques, il faut bien sûr ajouter un moteur, une batterie et un contrôleur. Enfin, en fonction de l’utilisation prévue, divers accessoires peuvent être ajoutés au vélo, tels que des garde-boue, des porte-bagages, des sacoches et des supports de téléphone.

Si les paragraphes suivants parlent des bicyclettes au sens général, cela s’applique bien sûr aussi aux vélos électriques.

Tout d’abord, le cadre est la colonne vertébrale du vélo, sur laquelle viennent se greffer tous les éléments. Les cadres peuvent être en acier, en aluminium ou, dans les modèles haut de gamme, en carbone.

Les vélos électriques offrent des accélérations et des décélérations plus fortes que les vélos « classiques ». Le choix du cadre a une influence directe sur le comportement du vélo sur la route. En plus du cycliste, l’ensemble est plus lourd car il doit supporter la batterie et le moteur.

Les cadres en acier sont moins chers, mais ils sont aussi plus lourds et cela se ressent immédiatement lorsque l’on grimpe une côte ou que l’on porte le vélo. L’acier est souvent utilisé dans les modèles d’entrée de gamme et rarement dans les vélos électriques, qui sont plus lourds avec les batteries.

Les cadres en aluminium ont l’avantage d’être plus légers et plus rigides que le même modèle en acier. Les cadres en aluminium sont plus légers et plus rigides que les mêmes modèles en acier, ce qui est une bonne chose. En revanche, l’aluminium absorbe moins bien les chocs, ce qui rend les routes goudronnées peu agréables pour les vélos dépourvus d’amortisseurs.

Les cadres en aluminium sont un excellent compromis entre prix, poids et performances et représentent aujourd’hui la majorité des ventes : si l’on vous demande « aluminium 6061 ou 7005 ? », choisissez le premier à prix égal.

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Les batteries

Le plomb et le NiMH ont été remplacés par le lithium-ion. Bien que le recyclage du lithium-ion pose de sérieux problèmes environnementaux, ce matériau est devenu la norme dans le monde des batteries rechargeables, y compris pour les vélos électriques.

Les batteries de vélos électriques se caractérisent par leur capacité, exprimée en wattheures (Wh). Elle se situe généralement entre 300 et 600 Wh. Plus la capacité est élevée, plus l’autonomie est grande, mais cette règle n’est pas absolue.

En outre, certaines sont exprimées en ampères-heure (Ah) et en volts (V). En les multipliant, on obtient la capacité en wattheures : une batterie de 8Ah aura une durée de vie plus courte qu’une batterie de 11Ah ou 14Ah ; le second chiffre (volts) correspond à la « tonalité » de l’assistance, qui est de 36V pour la plupart des batteries d’aujourd’hui.

Cependant, lorsqu’il s’agit de conduite autonome, les nombres de wattheures et d’ampères-heures ne doivent pas être pris au pied de la lettre. Nos tests ont montré que même si le VAE revendique une batterie de 576Wh (et 16Ah), il ne pourra pas rouler de manière autonome sur plus de 45km.

Si vous changez d’avis après quelques mois d’achat, choisissez bien la capacité de votre batterie, car une nouvelle batterie de plus grande capacité peut coûter jusqu’à 400 euros au moins. Le remplacement de la batterie d’origine peut s’avérer problématique après plusieurs années d’utilisation (après des centaines de cycles de charge et de décharge), en fonction de la fréquence d’utilisation, car la batterie perd inévitablement de son autonomie au fil du temps. Le reconditionnement de la batterie est moins coûteux que l’achat d’un nouvel équipement, mais représente tout de même un investissement important.

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Les moteurs

Le VAE est équipé d’un moteur de 250 watts. Le moteur est monté soit sur le pédalier, soit sur la roue arrière. Les modèles dont le moteur est monté sur la roue avant ont largement disparu du circuit de vente.

Aujourd’hui, les modèles dont le moteur est monté sur le pédalier sont la norme. A quelques exceptions près, ce système fournit une assistance dite « proportionnelle » via un capteur de force : l’assistance s’adapte à l’effort. Plus vous pédalez, plus vous êtes aidé par l’assistance. Le moteur du pédalier présente également l’avantage d’équilibrer le vélo en abaissant le centre de gravité. Cela facilite la conduite : en testant le VAE, nous avons remarqué qu’à capacité de batterie égale, un vélo équipé d’un moteur et d’un capteur de force sur le pédalier est plus indépendant qu’un vélo équipé d’un moteur sur la roue arrière !  C’est logique : un vélo équipé d’un moteur sur la roue arrière sollicite beaucoup la batterie, car il fournit immédiatement la puissance maximale sans qu’il soit nécessaire d’ajuster la quantité d’assistance. Cependant, les moteurs de pédalier sont plus susceptibles de tomber en panne, car les cyclistes n’utilisent pas beaucoup les vitesses des vélos électriques au quotidien. Cependant, les redémarrages à grande vitesse aux feux de circulation peuvent exercer une pression considérable sur le moteur, la chaîne et les pignons, ce qui entraîne une usure prématurée.

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